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  • Comment tuer la bête noire?

    Série : La bête noire - Partie 3 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud   Novembre est un mois de l’année souvent associé à des temps difficiles comme la dépression, l’anxiété, la mauvaise humeur ou d’autres défis émotionnels qui rendent cela difficile de vivre une vie épanouie et remplie de la joie du Seigneur. Pasteur David Naud nous propose une façon de « tuer la bête noire », cet obstacle souvent insurmontable par soi-même. Que l’obstacle soit physique, émotionnel ou spirituel, l’affronter sera plus efficace si la sagesse et l’utilisation des moyens présentés dans la Bible font partie de notre arsenal. L’apôtre Paul en propose justement dans sa lettre aux Philippiens : «  Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous.  »   (Ph 4.5-9) Adapté au langage d’aujourd’hui, on pourrait utiliser les termes : Panique pas – Pense – Prie et Pratique. Ce sont les quatre clés proposées par Paul. Chacune des étapes (des clés) est essentielle, de même que les exécuter dans le bon ordre. Cela contribue grandement à la réussite, car il est nécessaire d’utiliser chacune d’elles.  Il s’agit d’une dynamique et non de gestes isolés. L’interaction entre chacune des clés et le processus continuel de passer de l’une à l’autre font réellement la différence. L’ennemi cherche toujours nos moments de vulnérabilité. Nous pouvons mieux lui résister en étant mieux informés et en appliquant cette dynamique dans notre vie. Panique pas La première clé : «  Panique pas  », nous rappelle notre besoin de nous recentrer sur Christ.  Même si une accumulation négative s’est produite en nous, nous pouvons et nous devons chercher à retrouver la joie dans le Seigneur. Nous ne sommes pas seuls pour y parvenir.  Et lorsque nous réalisons que les soucis sont trop grands, nous avons besoin de la deuxième clé : « la Prière  ». Prie En ouvrant vraiment notre cœur à Dieu et en le remerciant pour tout, on tombe dans le mode où « on parle des vraies affaires » avec Lui. Commençons en discernant nos vrais besoins, et apportons-lui nos demandes de tout cœur, avec supplications (utiliser l’intensité qui correspond à la situation). Remercions-le ensuite sincèrement pour tout ce qu’Il fait pour nous. Cette prière plus intime nous permet de montrer à Dieu que nous avons besoin de Lui et que notre démarche est en cours pour améliorer la situation. Nous nous plaçons ainsi dans de meilleures dispositions pour passer à l’étape suivante : «  Pense  ». Pense De bien orienter nos pensées n’est sûrement pas ce qui est le plus facile ! Raison de plus de le faire en compagnie de Dieu. En utilisant le filtre biblique qui scrute l’objet de nos pensées, nous pouvons nous demander si nous avons la pensée de Jésus. Est-ce vrai, honorable, juste, pur, aimable, digne d’approbation, vertueux, digne de louange ? Si c’est le cas, la réussite est en vue. Sinon, il faut retourner à la prière. Nous avons alors besoin d’orienter nos pensées sur les vérités de Dieu. Il s’agit là d’une étape cruciale qui nous permet de passer à la quatrième clé : « la Pratique  ». Pratique Sans efforts, la bête noire ne sera pas vaincue.  Il faut donc mettre en pratique ce que la prière et les pensées vertueuses nous ont apporté. On gagne ainsi en maturité, on se transforme, on vit le positif des changements souhaités.  Inspirons-nous de bons exemples autour de nous, tels que des chrétiens matures et pleins de foi, comme l’écrit Paul. Nous pouvons évidemment regarder avant tout vers Jésus – notre modèle ultime. Tout ce qu’il a fait nous démontre un chemin sûr. Soyons en action ! En   conclusion, rappelons-nous que d’utiliser au quotidien cette dynamique des quatre clés aura un impact bénéfique sur notre vie.  Comme on peut le lire dans Philippiens : «  Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ… Et le Dieu de paix sera avec vous .  » Dans la vie de tout chrétien, il est possible de viser à ne pas rester dans le souci, mais plutôt à vivre dans la joie et la paix du Seigneur… malgré les soucis.

  • Être ou ne pas être !

    Série: La bête noire - Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud   À l’origine, notre bête noire est notre pire ennemi, notre pire cauchemar, la personne ou la chose qui nous répugne, que l’on déteste le plus. Avec le temps, l’expression s’est adoucie. Elle désigne désormais tout ce qui peut être gênant ou irritant.   La vie, la mort... la souffrance Vous est-il déjà arrivé, pendant une saison souffrante, physiquement ou psychologiquement, de votre vie, de vouloir abandonner vos projets, votre famille, vos amis, votre église, voire même, la vie? Quand Paul, en prison, écrit sa réflexion sur la vie et la mort dans sa première lettre aux Philippiens, nous pouvons ressentir la douleur face au dilemme de sa souffrance: ... Soit par ma vie, soit par ma mort ... Christ est ma vie et mourir représente un gain .  Je suis tiraillé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur , mais à cause de vous il est plus nécessaire que je continue à vivre ici-bas (Ph 1.20-24). Et enfin, l’apôtre conclu sa réflexion au verset 25:  Persuadé de cela, je sais que j e resterai et demeurerai avec vous tous , pour votre progrès et votre joie dans la foi.   Reste dans la lumière Comme il est vital pour l’être humain de recevoir les rayons du soleil pour le bien-être du corps, il est d’autant plus indispensable, pour l’être spirituel d’un chrétien, de rester dans la lumière de Christ. C’est-à-dire, sa présence qui brille sur nous. Paul met en lumière son état d’âme. Ne craignons pas de partager nos souffrances et inquiétudes à une personne de confiance. Pour sa part, l’Esprit du Seigneur, par la Parole de Dieu, met en lumière notre style de vie et nous donne sa paix. Par sa résurrection, le Christ nous donne espérance, guérison et vie dans notre âme et nos pensées, afin que nous vivions en paix! Ne restons pas cachés, isolés des autres et de Dieu. Dieu veut se glorifier en nous.   Christ est ma vie Au verset 21 du premier chapitre de l’épître aux Philippiens, Paul déclare: Christ est ma vie et mourir représente un gain. « DEVANT UNE TELLE RÉVÉLATION DE CHRIST, VIVRE OU MOURIR POUR JÉSUS NE FAIT PAS PEUR, ON EST DÉJÀ GAGNANT ! » La vie de Paul est entre les mains de Dieu. Malgré toutes les perspectives devant lui, si sa vie arrête, il est en paix, mais Paul ne se permet pas de mettre un terme à sa vie. Ne laissons pas l’anxiété et le stress prendre le dessus sur la vie que Dieu veut pour nous. Que nous vivions longtemps ici-bas, en santé, dans la maladie ou que nous mourrions bientôt, nous n’avons pas à craindre la mort, car Christ est ma vie . Face à la souffrance, la détresse ou la mort, nous avons une paix profonde, car notre vie est entre les mains de Dieu.   Le trio gagnant! Philippiens 1.20 Conformément à ma  ferme attente  et à mon   espérance , je n’aurai honte de rien, mais   maintenant comme toujours, la grandeur de Christ   sera manifestée avec une pleine assurance  dans   mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort . Un des objectifs en tant que chrétien, est d’arriver à s’approprier ces trois convictions : ·         Ferme attente (ardent désir) ·         Espérance (attente joyeuse et confiante) ·         Pleine assurance (plein de courage) À l’image d’un trio offensif d’une équipe de hockey qui s’empare de la rondelle, ce trio se dirigera le plus rapidement possible vers le but adverse alors qu’il se confie en Christ. Les trois joueurs patineront avec une ferme attente  d’être épaulé les uns par les autres (s’encourager) et de se diriger vers le but, avec l' espérance joyeuse de déjouer les défenseurs (anxiété, dépression...) et le gardien de but (la bête noire). En définitive, le trio possède une pleine assurance  de marquer un but (la victoire, la guérison, la vie). Marchons (ou patinons) dans l’optique de vivre avec une ferme attente, dans l’espérance, avec une pleine assurance et la grandeur de Christ sera manifestée à travers nous. Avec ce trio, nous serons gagnants sur toute la ligne, car Christ est avec nous !   Vivre ou mourir (Moïse, Nombres 11) Le peuple sort d’Égypte miraculeusement, se lamente de n’avoir que de la manne pour se nourrir (v.10). Pendant ce temps, Moïse se plaint à Dieu du peuple trop lourd à porter (v.14) et lui exprime ce cri du cœur :   Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi donc, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur (v.15). C.S. Lewis explique bien cet état, cette condition: La douleur mentale est moins dramatique que la douleur physique, mais elle est plus commune et aussi plus dure à porter. Dieu donne une réponse pleine de vie et d’espoir à Moïse aux versets 16 et 17 car il ne lui permet pas de mourir, mais il lui ordonne ceci : ·         Va chercher du soutien ; ·         Entoure-toi de personnes d’expérience ; ·         Ne porte pas la charge tout seul.   Vivre ou mourir (Élie, 1 Rois 19) Après une grande victoire contre les prophètes de Baal, la reine Jézabel cherche à faire mourir le prophète Élie (v.2). Celui-ci prend la fuite, laisse son serviteur (v.3) et demande la mort (v.4): C’est assez! Maintenant, Éternel, prends-moi la vie, car je ne suis pas meilleur que mes ancêtres. Même s’il fuit pour sauver sa vie, Élie demande la mort. Il n’est pas bon, en situation de stress, de rester seul. Pourtant, le prophète décide de laisser son serviteur et poursuivre son chemin seul dans le désert toute une journée négligeant même de manger. Encore une fois, Dieu répond avec compassion, tendresse et compréhension : ·         Repose-toi et mange bien (v.5) ; ·         Viens dans ma présence et écoute ma voix (v.9-14) ; ·         Prépare la relève (v.15-16) ; ·         Réalise que tu n’es pas seul (v.18) ; ·         Le plan de Dieu n’a pas échoué, sa promesse s’accomplira !   Être ou ne pas être... avec Christ Malgré la bête noire qui nous assaille, ne fuyons pas la réalité que Dieu a un plan pour nous. Nous ne sommes pas seuls. Ne nous privons pas des ressources d’aide, des frères et sœurs de notre Église et des gens de confiance autour de nous.  Par-dessus tout, confions-nous en Dieu. Il est celui qui comprend nos douleurs et est attentif à nos cris. Approchons-nous de Dieu avec une ferme assurance qu’il nous donnera le repos pour notre corps et notre âme! Disons ensemble: « Je décide d’ être  avec Christ! »   Il y a des ressources, tu n’es pas seul !   GROUPE D'AIDANTS À L'ÉGLISE : relationdaide@eglisefusion.com ou appelle à l'église au 450 375-6946   CENTRE DE PRÉVENTION SUICIDE HAUTE-YAMASKA BROME-MISSISQUOI Besoin d'aide ? Parlez à quelqu'un aujourd'hui : 450 375-4252 LIGNE D'AIDE EN CAS DE CRISE DE SUICIDE, 24/7 9-8-8 ou https://988.ca/fr

  • L'aveuglement spirituel et l'évangélisation

    Série : Levez les yeux ! - Partie 4 L’évangélisation n’est pas une mince affaire. Dès que nous ouvrons la bouche pour annoncer l’Évangile de Dieu, la bonne nouvelle du salut en Christ Jésus, nous sommes confrontés à une présence imperceptible, inévitable et inextricable. De plus, l’effet le plus puissant de cette présence est l’esclavage.  De quoi parlons-nous ? De l’irréductible présence de l ’aveuglement  ! L'aveuglement Il n’était pas présent lors de la création de l’être humain. Il s’est attaché à la nature humaine en raison de son lien avec le péché. Il est depuis impossible de naître dans l’éclairage de la vérité de l’Évangile. Tous les êtres humains sont des aveuglés ! Il faut cependant préciser la nature de cet aveuglement. L'aveuglement dont nous parlons va au-delà de l'absence de la vue ou de la cécité. Il n’est pas physique. Il affecte les dispositions intérieures de l'homme, les valeurs et tous les principes structurants de l'identité. L’aveuglement provient de trois sources identifiables. Dieu Dieu est l’une de ces sources. Dans l’Évangile de Jean 12. 37-40, il est écrit : « Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui, afin que s’accomplît la parole qu’Esaïe, le prophète, a prononcée : Seigneur, Qui a cru à notre prédication ? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore: Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur cœur, De peur qu’ils ne voient des yeux, Qu’ils ne comprennent du cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » La condition d’aveuglement est attribuée à l’action de Dieu. C’est lui qui a rendu aveugles les personnes visées. Il est possible que des conditions préalables à l’action de Dieu fussent présentes. Le diable Une autre source d’aveuglement provient du diable lui-même. Sa tactique d’aveuglement a pour but d’entraver le processus de conversion. L’apôtre Paul écrit : « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; 4 pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » (2Co 4.3) Le travail du diable consiste à stimuler l’aveuglement déjà présent chez l’incroyant, dès que le message salvateur lui est présenté. La religion             Une troisième source d’aveuglement nous est présentée dans la deuxième lettre aux Corinthiens au chapitre troisième. En parlant de ces frères juifs, Paul souligne l’évidence de la présence d’un aveuglement en lien avec la foi des Juifs en l’ancienne alliance. Tant et aussi longtemps qu’une personne s’imagine que la religion est la porte du salut, il lui est impossible de vivre l’expérience de l’enlèvement du voile . Regardez ce que dit l’apôtre : « 14 Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît. » (2Co 3.14). Ce n’est que dans l’expérience de la nouvelle naissance que le voile disparaît (Jn 3.3-6). La nature et les résultats de l'aveuglement de l'incroyant             L’Écriture nous donne d’autres indices qui nous permettent de comprendre la nature et les résultats de la présence de l’aveuglement surnaturel chez l’incroyant. Le sens du divin            Un élément surprenant est la continuité du «  sensus divinatatis » , le sens du divin. Malgré la présence de l’aveuglement surnaturel, la connaissance de Dieu ou du divin n’est pas éradiquée de la constitution de l’être humain. Nous retrouvons dans la lettre aux Romains : « … puisque ayant connu Dieu , ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres… » (Rom 1.21).             Le refus de la connaissance Le refus de la connaissance de Dieu et de sa bonne nouvelle du salut résulte de l’action humaine. Le fruit du refus est ressenti dans l’intériorité de l’être humain. L’égarement des pensées et le cœur sans intelligence qui a été plongé dans les ténèbres caractérisent les raisonnements et les comportements des êtres humains de sorte que Dieu a livré les incrédules à des passions infâmes (Rom 1.24, 26) et à un schème de références désapprouvé (Rom 1.28) qui engendre inévitablement des comportements dignes du jugement de Dieu (Rom 1.29-32).             Nous retrouvons la même pensée dans la lettre de Paul aux Éphésiens « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. 18 Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance (aveuglement) qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. 19 Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. » (Ép 4.17-19) Le grand verdict de l’aveuglement dont nous parlons est : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous… » (Rom 1.22). L'évangélisation face à l'aveuglement              Voilà ce que tout témoin de l’Évangile rencontre lorsqu’il partage le message du salut à ceux et celles qu’il rencontre. L’aveuglement a affecté négativement l’intelligence, la volonté, la source des raisonnements et l’éthique qui gouvernent les comportements. En des mots simples, l’incroyant est « framé » (préstructuré) pour la résistance à l’Évangile. À moins d’une intervention du Saint-Esprit, la réception du salut est impossible. C’est pour cette raison que la conversion est avant tout un acte de l’Esprit qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes des enfants de Dieu, des héritiers (Rom 8.16).             C’est ici qu’il faut bien comprendre la place de l’évangélisation. Notre part dans le processus du salut n’est pas de convertir l’incrédule, mais de lui présenter le message du salut. C’est l’Esprit qui converti, ce n’est pas nous ! Notre job c’est d’évangéliser, de présenter ce que Dieu nous a fait en Christ Jésus par l’action de son Esprit. En d’autres mots, c’est de proclamer notre témoignage. Dans sa souveraineté, Dieu a décrété que la conversion serait le résultat de la participation de notre prédication (notre part) et de l’action du Saint-Esprit (sa part). Nous devons nous concentrer sur notre part et non sur celle du Saint-Esprit. Toi, témoigne et prêche le salut. L’Esprit de Dieu, qui connaît les cœurs et qui a la puissance de pénétrer l’être humain dans tous les racoins de son âme, convaincra   le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement (Jn 16.8). Conclusion             Puisque Dieu a son propre plan et qu’il a décrété que la nouvelle naissance serait le résultat de la contribution de la prédication de l’Évangile par le croyant et l’action du Saint-Esprit, n’hésitons pas à témoigner à tous les aveugles, car pour eux, c’est le seul moyen pour parvenir à la lumière, « Car auprès de toi est la source de la vie; Par ta lumière nous voyons la lumière. » (Ps 36.9)

  • Et si la réponse c'était toi !?

    Série : Levez les yeux ! Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams Lorsque nous lisons le récit de Matthieu 9, nous voyons Jésus faire différentes œuvres. Il guérit un paralytique, deux aveugles et une femme atteinte d’une perte de sang. Il ressuscite aussi une jeune fille morte, et chasse un démon. Pendant qu’il fait l’œuvre de Dieu, il est rabaissé et discrédité par les religieux de l’époque, mais il ne se laisse pas détourner de son appel. Dans Matthieu 9: 35 à 37, on peut lire  : « 35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. 36 Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger. 37 Alors il dit à ses disciples:  La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. 38 Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. » L’idée de départ est que Jésus a dit : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.  » Voyez-vous, nous lisons la Bible en séparant les chapitres et les versets. Mais ce récit raconté par Matthieu n’a pas de séparations à la base. Donc, si nous continuons au chapitre 10, verset 1  « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité ». Et au verset 7,  «   Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. »  Maintenant, précisons une chose, un ouvrier en grec se dit ( ergatēs) . Mais, quand nous prions, nous avons tendance à parler d’ouvriers comme étant des pasteurs, des évangélistes, des personnes qui sont capables de présenter la foi (apologétique), et des exégèses (interprétation philologique) et de l’herméneutique (interprétation doctrinale) etc. Dans les faits, quand on lit et on comprend ce mot-là – le mot ( ergatēs)  – il signifie travailleur. Dieu n’appelle pas que des pasteurs, il appelle des ouvriers, des travailleurs. C’est le même mot qui est utilisé dans Matthieu 20, la parabole des ouvriers qui arrivent à différentes heures pour s’occuper de la vigne, et comme dans Luc 10, lorsque que Jésus envoie soixante-dix ouvriers pour la moisson. Les ouvriers dont il est question ne représentent pas une élite, ni même des pasteurs. Dieu veut envoyer chacun de nous dans la moisson et nous équiper pour cela. Notre prière devrait être : « Seigneur équipe-nous des caractéristiques qui feront de nous les ouvriers et ouvrières dont tu as besoin. »   Les trois caractéristiques pour être l’ouvrier de cette prière : 1.     Être un témoin 2.     Être un soutien 3.     Être un chrétien   1. Être un témoin Actes 1 : 8 « Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre ».  Le mot témoin en grec ( martus ) d’où l’on tire le mot martyr (mourir pour sa foi), possède plutôt ici le sens de raconter. Dieu vous appelle à raconter votre histoire. Les témoins d’un accident sont des ( martus ). Lorsque la police demande à une personne de faire une déposition de ce qu’elle a vu, elle est un ( martus ). Lorsque vous demandez à quelqu’un sa version des faits dans un événement quelconque, elle devient un ( martus ). Vous êtes des raconteurs, vous êtes des témoins. Dans cette expression-là, il n’y a aucune notion de convaincre quelqu’un de quelque chose. Vous êtes là pour raconter. C’est Dieu qui donne la conviction. Nous sommes là pour raconter ce qu’il a fait pour nous, ce qu’il a fait en nous et ce qu’il a fait avec nous. Dans Jean 9, il est écrit que Jésus voit un aveugle de naissance qui mendiait. Ses disciples lui demandent   si c’est lui ou ses parents qui ont péché. Jésus leur répond que ce n’est pas à cause du péché qu’il est aveugle, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées. Il crache sur la terre et fait de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle, en lui disant d’aller se laver. Quand l’aveugle se lave, il est guéri. Les gens s’approchent de lui et lui demandent pourquoi il est guéri. Il leur répond alors : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé et lave toi. J’y suis allé, je me suis lavé, et j’ai recouvré la vue. » Ce n’est pas compliqué! Jusqu’à date, de raconter son histoire, ce n’est rien de théologique. Ils essaient de lui faire douter de la crédibilité de Jésus, on le rabaisse, on le réduit à un niveau de pécheur, on va même jusqu’à dire qu’il est du diable, et à remettre en doute la cécité de l’aveugle. Est-ce que cela vous rappelle quelque chose? De réaliser à quel point parfois, alors que nous sommes juste là à raconter notre histoire, nous sommes simplement là à dire ce que Dieu a fait pour nous, et nous sentons que les gens nous rabaissent ou nous diminuent. Ils écartent Jésus de l’histoire et nous disent que nous sommes démodés ou autres insultes. Semblable à tous les antagonistes qu’on retrouve au verset 25, nous pouvons leur répondre comme l’aveugle : « Il répondit: S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois . » C’est tout! Ne laissez personne vous faire douter de votre expérience avec Dieu.  Ce qu’il a fait dans vos cœurs et vos vies. Même si les gens veulent le diminuer ou déclarer qu’il n’y a pas de miracles. Être un témoin c’est d’abord et avant tout avoir une histoire. Est-ce que vous avez une histoire?  Le seul risque de raconter cette histoire est que quelqu’un vienne au Seigneur dans la vérité. C’est assumer ce que l’on a vécu et d’être prêt à le mettre en mots.   2. Être un soutien Pour être l’ouvrier dont Dieu a besoin et pour apprendre à être un soutien, regardons dans Actes 20 : 35  : « Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.  » Le mot soutenir en grec est ( antilambanomai)  qui veut littéralement dire secourir. Cela veut dire prendre soin et se soucier. C’est par souci que Dieu a élaboré le plan du salut pour chacun de nous. C’est par souci que Jésus a obéi à son père. Nous sommes appelés à démontrer de l’amour, de la patience et de la sollicitude envers les autres. Nous devons faire preuve d’empathie et de compassion. Et en passant, lorsqu’il est question des « faibles » ci-dessus, ce n’est pas une question de faiblesse dans la foi. Il s’agit plutôt du mot ( astheneo ) qui parle de malades, d’impotents, d’inconscients. Bref, qui parle de gens dans le besoin. Des gens qui, sans Dieu, sont perdus, comme des brebis sans berger. Lisons maintenant dans Luc 19 : 2 à 10  : « Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus ; 3 mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule, car il était de petite taille. 4 Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par là. 5 Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit: Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. 6 Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. 7 Voyant cela, tous murmuraient, et disaient: Il est allé loger chez un homme pécheur. 8 Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. 9 Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. 10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.  » La Bible ne nous dit pas que : ●       Jésus s’est mis à le réprimander pour son style de vie ●       Jésus s’est mis à le reprendre ●       Jésus s’est mis à l’exhorter ●       Jésus s’est mis à l’enseigner sur comment il devrait agir La Bible dit simplement que Jésus l’a accepté et lui a démontré de l’amour. Ne sous-estimez jamais le travail de conviction que le Saint-Esprit fait pendant que vous démontrez de l’amour, de la compassion et de la sollicitude!  Il ne s’agit pas ici d’accepter le péché qui règne. Il s’agit avant tout d’aimer la personne pour que le péché cesse de régner… Et laissez Dieu effectuer le travail de conviction !   3. Être un chrétien Éphésiens 2 : 4-5 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,  5  nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés).  » Historiquement, le mot « chrétien » a été utilisé pour la première fois à Antioche, après que Paul et Barnabas eurent évangélisé pendant plus d'une année. Ce qu'ils annonçaient, c'est ce qu’on retrouve dans Jean 3 :16 :   « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.  »   Et aussi dans   Éphésiens 2.8-9   : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.  » L'appartenance à une église, le baptême ou autres rites ne font de personne un chrétien. Ce n’est pas parce que tu te tiens d ans un garage que ça fait de toi une automobile ! On ne devient chrétien que par une décision personnelle, basée sur le salut par la foi – sans aucune œuvre humaine – lorsque, après avoir reconnu notre totale indignité face à la sainteté de Dieu, nous acceptons que le sang de Jésus nous lave de tout péché. Seuls ceux qui ont fait cette démarche ont le privilège de s'appeler chrétiens. En terminant, regardons le texte de Romains 10 : 6 à 11  : « Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton cœur: Qui montera au ciel ? c'est en faire descendre Christ   ;  7  où: Qui descendra dans l'abîme ? c'est faire remonter Christ d'entre les morts.  8  Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons.  9  Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.  10  Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture:  11  Quiconque croit en lui ne sera point confus.  » Les personnes qui ont accepté le salut, comme indiqué ci-dessus, reçoivent l'assurance de la vie éternelle. Pas de « peut-être » , pas de « si » . Dieu l'a dit :   «  Celui qui a le Fils a la vie. »  1 Jean 5 :12 ●       C’est d’abord et avant tout d’avoir été convaincu de notre état de pécheur et accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur ●       C’est se souvenir d’où on vient ●       C’est démontrer le fruit de l’Esprit ●       C’est de ne jamais présumer que les autres sont au même point que nous À la lecture de ces lignes, si tu réalises que le christianisme est plus un mode de vie  qu’une conversion, peut-être que tu te dis : « Il me manque quelque chose .  » Alors saisis l’occasion pour que ta vie prenne tout son sens et déclare la prière suivante : « Seigneur Jésus, je crois que tu es le Fils de Dieu. Je crois que tu as pris mon péché sur la croix, ma honte et ma culpabilité, et que tu es mort pour cela. Tu as affronté l’enfer pour moi, pour que je n’aie pas à y aller. Tu es ressuscité des morts pour me donner une place au ciel, un but sur la terre et une relation avec ton Père. Aujourd’hui, Seigneur Jésus, je me détourne de mon péché pour naître de nouveau. Dieu est mon Père, Jésus est mon Sauveur, l’Esprit saint est mon aide et le Ciel est ma demeure. Au nom de Jésus. Amen.  » « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs: ils sont déjà blancs pour la moisson. »

  • Espoir pour les désespérés

    Série : Levez les yeux ! Partie 2 Article rédigé à partir du message du pasteur Raymond Lesage Reportons-nous dans le temps, il y a des milliers d’années, où Dieu fit une promesse à Abraham qui allait s’accomplir à travers l’histoire du peuple d’Israël. Cette promesse décrite en Genèse 12 nous dit : « Tu seras une bénédiction pour toutes les familles de la terre » . Cette promesse s’étend d’Abraham, à travers les histoires du peuple d’Israël, jusqu’à la venue de Jésus.  Elle est plus que jamais réelle dans nos vies aujourd’hui. Le récit dans 2 Rois chapitre 7 nous fournit un bel exemple de bénédiction avec lequel nous pouvons faire un parallèle avec nos propres vies. 2 Rois 7. 3-9 Il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l'un à l'autre: Quoi! resterons-nous ici jusqu'à ce que nous mourions? Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens; s'ils nous laissent vivre, nous vivrons et s'ils nous font mourir, nous mourrons. Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens; et lorsqu'ils furent arrivés à l'entrée du camp des Syriens, voici, il n'y avait personne. Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit l'un à l'autre: Voici, le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer. Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu'il était, et ils s'enfuirent pour sauver leur vie. Les lépreux, étant arrivés à l'entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l'argent, de l'or, et des vêtements, qu'ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu'ils allèrent cacher. Puis ils se dirent l'un à l'autre: Nous n'agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi.  Trois choses à considérer en rapport avec la bénédiction : 1. L’expérience des bénédictions ; 2. L’objet de la plus grande bénédiction de Dieu ; 3. Le partage de la bénédiction reçue. 1. L’expérience des bénédictions  Le texte ci-dessus nous présente un exemple de bénédiction dans un contexte de misère causée par le péché.  Il s’agit de l’histoire de quatre lépreux qui ont faim et soif. D’abord, l’expérience .  Ils ont faim et soif et leur survie dépend d’un choix risqué.  Devant trois choix qui se présentent à eux, ils doivent prendre une décision.  Qu’ont-ils à perdre ?  Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Dieu a préparé le terrain.  Alors ils se rendent vers le camp des Syriens.  Malgré leurs craintes, ils ont tout de même fait le pas.  À la base, ils cherchaient à manger et à boire.  Ils trouvent ce dont ils avaient besoin et encore plus. À la lumière de ce récit, on peut définir une bénédiction comme une expérience extraordinaire, que nous n’attendons pas, mais que nous souhaitons, comme un cadeau venu du ciel. Quelque chose qui vient combler un besoin.  2. L’objet de la plus grande bénédiction de Dieu Les lépreux font l’expérience de bénédictions qui comblent des besoins matériels.  Cette dernière est tout de même l’œuvre de Dieu.     Comme les lépreux, nous sommes des morts en sursis à cause du péché.  Aujourd’hui, l’expérience qui nous est offerte est la vie éternelle en Jésus.  Éph. 2. 5 « …nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ… » Il est important de souligner et de réaliser combien grande est la bénédiction que Dieu nous offre aujourd’hui.  Le don de la vie éternelle en Jésus. 3. Le partage de cette bénédiction Au verset 8 de 2 Rois, les lépreux goûtent et savourent la découverte et vont, dans un premier temps, cacher les biens trouvés.  Cependant, ils réalisent au verset 9 que c’était mal de garder tout pour eux.  Habités d’un sentiment de crainte, Dieu les amène à partager aux autres ce qu’ils ont trouvé. Étant bénis autant par notre Seigneur Jésus, nous aussi devons partager la bénédiction que nous avons reçue .  En Jésus nous avons reçu  : l’élection, la sainteté, le pardon de nos péchés, la vie éternelle, et bien plus encore. Prenons conscience de la bénédiction  qui nous a été offerte par sa grâce, uniquement parce que Dieu le voulait et sans que nous le méritions. Tournons-nous vers ceux qui ont faim et soif de cette bénédiction  et qui sont perdus tout comme nous l’étions. Les lépreux sont devenus les évangélistes de leur bénédiction.   L’apôtre Paul disait : « Je sais en qui j’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé… » Un jour, un journaliste sportif demanda à Wayne Gretsky comment il était devenu le meilleur marqueur de tous les temps dans la LNH.  Il a répondu : « J’ai lancé au but le plus souvent possible. » Tout comme lui, ne manquons pas l’occasion de partager aux autres ce que Dieu a fait pour nous.

  • Gagnons le plus grand nombre !

    Série : Levez les yeux ! - Partie 3 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Dans le livre The Millenials Mosaic , les sociologues Bibby, Thiessen et Bailey ressortent qu’en 2008, 54% des jeunes de 15 à 19 ans avaient des besoins spirituels. En 2016, ce sont 58% des jeunes du même âge qui manifestaient ces besoins. Le plus grand besoin des Canadiens est la spiritualité. Notre travail dans l'évangélisation et celui de Dieu À l’exemple de l’apôtre Paul qui s’est rendu serviteur de tous afin de gagner le plus grand nombre de non croyants (1 Co 9, 19), les chrétiens sont appelés à répandre l’Évangile partout sur la terre pour que le maximum de personnes soient sauvées . Il est tout aussi important lorsqu’on partage l’Évangile d’être clair et efficace, il s’agit de se faire tout à tous (1 Co 9, 22), c’est-à-dire d’utiliser le langage et les références que l’autre peut comprendre facilement. Le plus important n’est pas d’impressionner le non croyant avec de beaux mots et un long discours, mais de partager le message du Christ mort à la croix pour nous délivrer de la mort et du péché. Ceci nécessite une adaptation en fonction du milieu dans lequel on se trouve et aussi des personnes auxquelles on s’adresse. Nous savons selon Romains 1, 16 que Dieu a sa responsabilité dans le salut d’une personne : « En effet, je n’ai pas honte de l’Évangile de Christ : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, mais aussi du non-Juif. » Ça prend la puissance de Dieu pour sauver les croyants. Cependant, le prochain passage exprime la responsabilité humaine dans le salut des humains, celui de semer la parole et de le faire de façon compréhensible pour notre auditeur : « Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur. Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin. » (Mt 13, 18-19) La parabole du semeur nous dit que ça prend une bonne terre et une compréhension de l'Évangile, sinon l'ennemi vient voler la semence. En même temps, un Évangile incomplet ne sauve pas . Juste dire Jésus t'aime ne sauve pas, car quelqu’un peut demander pourquoi est-ce qu'il m'aime ? On ne se connaît même pas! Et ça s'arrête là. D’un autre côté, le fait de seulement mentionner que l'être humain est pécheur est insuffisant pour comprendre l'Évangile, car certains ne savent pas que voler, mentir, convoiter sont des péchés dont nous sommes redevables à Dieu. Faire prendre conscience à quelqu’un de ses paroles et de ses actions contre Dieu ; que Dieu l'a créé et qu'il l'aime ; qu’il a pardonné tous ses péchés en Jésus-Christ afin de rétablir la relation entre lui et Dieu ; cela commence à être plus compréhensible, et il s’agit de la bonne nouvelle qui sauve. Il reste à la personne à croire à l’Évangile, à l’accepter et à se détourner de ses péchés. Nous devons donc semer dans les cœurs, mais de la bonne façon, car s'il n'y a pas de semences, il n'y aura pas de récolte non plus. Il faut se rappeler qu’on n’est pas responsable des résultats, mais seulement de témoigner. Et on le fait pour être fidèle à Dieu. Il nous demande de témoigner de sa bonne nouvelle. À la fin des temps, il demandera à chacun de nous si nous l’avons fait – et même, du mieux que nous pouvions – alors soyons fidèles ! On n'est pas fidèle uniquement lorsque des gens se convertissent à Jésus-Christ, on l'est quand on partage Jésus-Christ tout simplement. Pour gagner des âmes Paul a été un fidèle témoin du Seigneur , complètement dévoué pour le salut du plus grand nombre, en se faisant tout à tous . Il s’est fait Juif avec les Juifs afin d’en gagner le plus grand nombre. Il a été jusqu’à faire circoncire Timothée qui l’accompagnait, à donner une offrande au Temple de Jérusalem et à se laisser battre de verges par les Juifs pour ne pas qu’ils ferment la porte à l’Évangile et ne pas leur être en scandale. Il s’est également fait Grec pour les Grecs afin de gagner les Grecs. Dans ce cas, Paul n’a pas utilisé l’Ancien Testament pour leur témoigner, mais il a parlé du grand Créateur de tous, il a appris la culture grecque, a utilisé un de leurs poètes, a philosophé pour enfin parler du jugement à venir et de Jésus, seul juste juge et Sauveur de toute l’humanité. Paul s’est également fait faible avec les faibles. C’est-à-dire qu’il s’est privé de certains aliments qui pouvaient gêner l’écoute de ceux qui sacrifiaient des animaux à leurs dieux. Il s’est privé financièrement auprès des Corinthiens de ce qui lui aurait été dû, car il voyait que c’était un sujet sensible dans leur foi faible. Paul mentionne en 1 Co 9, 22-23 : « …je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns.  Et je fais toutes choses à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. » Qu’es-tu prêt à faire pour gagner des âmes ? As-tu fait tout ce que tu pouvais pour parler de Christ à tes proches ? Es-tu conscient que si une personne meurt sans Christ elle va en enfer ? Ton attitude et tes actions montrent-elles que tu es un disciple de Christ ? Ne prêchons pas seulement en paroles, mais aussi par nos actes. Que par notre gentillesse, notre joie de vivre et notre amour, les autres puissent voir que Jésus-Christ vit en nous. Jésus, l'exemple suprême En conclusion, j’aimerais partager que le plus grand exemple de se faire tout à tous, c’est l’incarnation de Jésus le Fils de Dieu ! Jésus-Christ, Dieu fait homme. Il s’est fait humain avec les humains, pour sauver les humains. Il a pris la condition humaine en se dépouillant de la gloire du ciel afin de compatir à nos faiblesses, être puni à notre place et satisfaire pleinement la justice de Dieu. Dieu l’a ressuscité et lui a donné le nom au-dessus de tout nom. Le nom de Jésus amène et amènera tout être humain à fléchir le genou devant lui. (Phil 2, 4-11). Crois en son nom et soumets-toi avec reconnaissance à sa seigneurie. J'aimerais dire aux personnes qui sont découragées, à celles qui sentent le poids de leur culpabilité, qui sont dans l'incertitude ou l'angoisse de la vie, lève tes yeux vers Jésus ! Il est Dieu qui s’est fait humain pour gagner ta vie. Lis la Bible, joins l'église de façon sérieuse et assidue, participe aux groupes en semaine et vois ta vie transformée par la Parole du Seigneur !

  • Caractéristiques d’une vie spirituelle inébranlable

    Un article du pasteur Charles F. Stanley Comment savoir si vous êtes fort ? Je ne parle pas de la force physique, mais des qualités qui manifestent une vie spirituelle dynamique. Dans Matthieu 7.24-29, Jésus a raconté une histoire qui indique la source de la force spirituelle. Ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui y obéissent bâtissent leur vie sur un fondement inébranlable, tandis que ceux qui l’entendent et n’y obéissent pas bâtissent leur vie sur du sable. Le fondement de notre vie pourrait demeurer invisible. Cependant, notre réaction aux tempêtes de la vie révèle en qui ou en quoi nous nous confions.  Si nous nous appuyons sur autre chose que Dieu, les pressions nous anéantiront. Pour nous aider à évaluer si nous avons bâti notre vie sur un bon fondement, réfléchissons à quelques caractéristiques d’une vie spirituelle solidement établie. Premièrement, nous devons édifier notre vie sur les enseignements de la Parole de Dieu et les appliquer. Quand nous comprenons que le Seigneur nous parle directement par la Bible, elle devient alors un trésor prisé. Nous devrions constamment obéir à ses principes, plutôt qu’à l’occasion. Lorsque nous nous nourrissons fidèlement de l’Écriture, le Saint-Esprit nous remémore certains passages pour nous aider à bien réagir à nos circonstances. Voilà pourquoi Jésus a dit que « le Consolateur, le Saint-Esprit […] vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit » (Jean 14.26). De plus, la Bible nous permet d’être « transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que [nous discernions] quelle est la volonté de Dieu » (Romains 12.2). Par l’Écriture, nous apprenons à envisager nos circonstances en adoptant une perspective biblique qui nous rend capables de prendre de bonnes décisions et de bien réagir aux épreuves. Deuxièmement, il est prioritaire de passer du temps seul dans la prière.  La prière nous rapproche de Dieu et constitue un moyen essentiel d’affermir notre relation avec lui. Par cette discipline spirituelle, nous communiquons avec le Seigneur au sujet de tout. Quand les disciples ont eu besoin de force pour résister à la tentation, Jésus leur a conseillé : « Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » (Matthieu 26.41). Une vie sans prière est une vie sans puissance. Troisièmement, les chrétiens en bonne santé spirituelle voient dans le Seigneur Jésus la force de leur vie.  Il nous arrive souvent de l’oublier et de croire en notre propre force, celle qui nous fait dire : « Aide-toi et le ciel t’aidera. » Pourtant, quand l’apôtre Paul a souffert d’une « écharde dans la chair » et qu’il a prié Dieu de l’en débarrasser, le Seigneur lui a répondu : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12.7,9). Une dépendance humble de Dieu mène à la force spirituelle. Quatrièmement, ceux qui obéissent en général à la Parole perçoivent l’adversité comme un moyen d’affermir leur foi.  Je n’échangerais contre rien la douleur, les épreuves et les déceptions que j’ai connues, parce que Dieu s’en est servi pour stimuler ma croissance dans la foi. Au lieu de nous plaindre et de remettre en question l’amour de Dieu dans les moments difficiles, cherchons à comprendre ses desseins et faisons-lui confiance. Dieu ne veut pas nous enlever toutes nos épreuves, mais nous transformer par elles en chrétiens pieux qui accomplissent sa volonté (Jacques 1.2-4). Cinquièmement, notre vigueur spirituelle augmentera dans la mesure où nous nous impliquerons dans une assemblée locale où l’on enseigne fidèlement la Bible.  Les croyants qui fréquentent une Église grandissent au moyen de la prédication de la Parole, du culte collectif, d’un service altruiste, de l’encouragement mutuel et en s’aimant les uns les autres. Voilà pourquoi il faut, si possible, fréquenter une Église et y tisser des liens. Nous avons besoin les uns des autres. Nous bâtissons tous notre vie sur quelque chose : soit le fondement ferme de Dieu, soit les sables mouvants du monde. Quel est votre fondement ?  Peu importe votre âge ou ce que vous avez fait dans le passé, il n’est jamais trop tard pour cesser d’ériger votre vie sur le sable et la bâtir sur le roc. Ce projet de construction se poursuivra jusqu’au jour où le Seigneur nous prendra auprès de lui. Nous serons alors des versions meilleures et résilientes de nous-mêmes, que nous n’aurions pas pu devenir par nos propres efforts.

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