Saviez-vous que le simple fait d’arrêter de prier révèle l’intérêt que nous portons à la requête? Cette semaine, je désire parler de quelque chose de plus anodin, qui passe même inaperçu. Il s’agit des habitudes de prières. Il m’arrive souvent de penser à Dieu. C’est une habitude et elle est bonne. Je n’ai pas besoin de me forcer pour penser à Dieu. La plupart du temps, le simple fait de penser à Dieu m’amène à le prier. Ce qui est plus difficile par contre, c’est de développer d’une manière habituelle des temps précis de prières. Par exemple, il est possible de prendre un « 15 minutes » après le dîner ou une « demi-heure » avant de me coucher le soir ou encore de commencer la journée avec un temps de prière précédé de la lecture de la Parole de Dieu. Nous pouvons développer plusieurs habitudes de prière.

Pourquoi développer des habitudes de prière?

Premièrement, parce que le monde nous tient tellement occupés et nous rend tellement fatigués que si ces habitudes ne font pas partie de notre vie, nous ne prierons que rarement. 

D’autre part, l’absence de prière par habitude peut nous transformer en « prieurs de catastrophes ». C’est quoi « un prieur de catastrophe »?  C’est une personne qui parle à Dieu seulement lorsque « le ciel lui tombe sur la tête », comme dirait Astérix le Gaulois. Nous prions en situation de catastrophe ! C’est justement à ce moment qu’on se fait prendre. Les prières en catastrophe sont généralement le produit de nos peurs et de nos inquiétudes. Elles sont immanquablement centrées sur nous-mêmes. Notre survie, plutôt que l’honneur de Dieu, prédomine.

L’habitude de prière développe cette capacité en nous « de tout mettre devant Dieu » continuellement. Alors, lorsque les choses difficiles arrivent, l’habitude de « mettre tout devant lui » prédomine.  

C’est tout simple… une petite habitude peut tout changer et produire une sécurité plus grande que la terre et le ciel.  

Seigneur, me voici devant toi. Accorde-moi l’habitude de tout mettre devant toi. Amen.