Q/R du dimanche matin (4)

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Voici les réponses aux questions suite au message « La puissance du pardon » prêché le dimanche 6 novembre par pasteur Michel Martin.

Question : Pardonner, est-ce que c’est ouvrir une porte pour obtenir plus d’attaques ? Ainsi, n’est-il pas mieux de juste présenter mes pardons en secret à Jésus ?

Réponse : Il y a deux approches dans le même chapitre de Matthieu 18. Si ton frère a péché contre toi (une injustice, une chose répréhensible, un péché ou quelque chose de semblable – pas une opinion diverse ou autre banalité) ou a péché contre Dieu, tu dois aller le retrouver SEUL pour le gagner. Puis si avec le temps tu vois qu’il n’y a pas de repentance, tu dois retourner avec un ou deux témoins (donc c’est grave, il faut le sauver de ce péché). Normalement, la personne à ce point-ci est déjà sous la conviction du Saint-Esprit. Mais disons qu’il ne veuille pas lâcher son péché, qu’il n’écoute pas la Parole et qu’il demeure insoumis à Dieu, alors l’église est informée de la procédure (Matthieu 18, 1 Corinthiens 5) et, à cause de son attitude, on doit le considérer comme un non-chrétien et non comme un frère. Ça, c’est la procédure biblique qui honore la sainteté de Dieu. Ça prend du courage et Dieu va t’honorer pour cela, mais assure-toi bien qu’il s’agisse d’un vrai péché mentionné dans les Écritures et non pas d’autre chose. N’oublie pas que tout doit être fait dans l’amour.

Maintenant, pour l’autre façon de voir. Est-ce quelque chose qu’on peut par amour passer par-dessus ? Est-ce vraiment nécessaire d’aller voir le frère ou la sœur ? Est-ce un péché notable, quelque chose qui nuit au Corps de Christ ? Rappelons-nous que nous sommes aussi pécheurs, et qu’avant de voir la paille dans l’œil de l’autre, nous sommes appelés à voir si on n’a pas une poutre dans le nôtre.

Donc, doit-on aller ou ne pas aller ? Sera-ce édifiant et pour la gloire de Dieu ou vaut-il mieux par amour et maturité passer par-dessus ? La personne est-elle au courant ? Cela va-t-il faire avancer le Royaume de Dieu ?

Parfois, il faut et d’autres fois non. Tout dépend du péché. Tu es au courant d’un adultère, alors va ! Tu as un désaccord, une compréhension ou une conclusion différente au sujet d’un passage ? Alors ne va pas.

Si tu n’es pas sûr, demande à un des pasteurs. Rien ne sert de sortir de vieilles choses secondaires. 

Que dans les choses essentielles soit l’unité, que dans les choses secondaires soit une certaine liberté, mais qu’en toute chose soit l’amour.

Michel Martin

2 Commentaires

  1. Yves Charbonneau

    Salut Michel, merci pour ta réponse. Mais voici, je n’ai pas l’impression que tu as compris le sens de la question.
    Je reformule: Si je pardonne. L’autre ne va t’il pas simplement juste continué, même amplifier ses attaques ? (Je pense que oui). Je pratique ce commandement, du pardon le plus possible. C’est extrêmement difficile. Mais, justement, c’est de l’auto-flagellation…
    Les attaques viennent du monde le plus souvent, on écoute Jésus et on se fait détruire…

    Réponse
    • Michel Martin

      Tu as raison. Je n’avais pas bien saisi ta question. Si l’autre est un non-sauvé une rencontre pour expliquer ce que tu ressens et comment tu le perçois en mettant l’accent sur toi et non sur lui peux désamorcer la situation et lui faire comprendre l’effet de ses paroles et/ou actions.

      S’il s’agit d’un frère c’est la même stratégie ne sachant de quoi il s’agit.

      Quand on a demandé à Jésus combien de fois il fallait pardonner le même péché sous-entendu dans la même journée, jusqu’à 7 fois et Jésus a répondu 70×7 fois. Expression qui signifie tout le temps. Oui les gens vont abuser de toi. Oui c’est dur et souffrant. Mais tu n’es pas inactif, tu te bats dans les lieux spirituels pour le gagner.
      Jésus est notre justicier. Laissons-le agir.

      Réponse

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